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mercredi 26 décembre 2007

Mon divorce, Ma rencontre avec Salma.

Ça y est nous sommes divorcés.
Je dis "nous" et c'est bien la dernière fois que je songerais à elle avec ce terme.
La procédure a été très rapide, je m'attendais à une seconde séance au moins, au tribunal de la famille.
Mais tant mieux.
Cet empressement est d'ailleurs curieux, je suis certain qu'il a du y avoir bakchich.
Mais ce n'est pas important.

L'ambiance d'un divorce au tribunal est terrible.
j'y ressentais beaucoup de peines, beaucoup de tristesse et des regards de femmes et d'hommes qui attendaient leurs délivrance ,tout comme moi.
Il y avait des rêves brisés, des foyers détruits et des couples séparés.
Mais aussi des espoirs d'une vie meilleure.
Le pire endroit au monde ne peut être que celui là.
Tant de ressentiments tourbillonnaient que l'on ne pense qu'à une chose : quitter cet endroit pour ne plus y revenir.
Il n'y avait aucun Amour ici, juste de la souffrance.
Pourtant dans cette salle de tribunal qui a prononcé le glas pour tout ceux et celles qui sont passés par là,je ressentais quelque chose.
J'ai la certitude que si je faisais un vœux, là dans cette salle, cela finira par arriver.
Un sentiment étrange que j'ai ressenti d'une manière intense et brève.

J'étais parmi eux,mes rêves parmi tant d'autres.
Mes espoirs et mon espoir en elle qui s'évaporaient avec tout les autres.
Non dans cette salle,il n'y a que de la rancœur.
Pourtant , elle était là assise près de moi, me tenant la main fortement.
Bien que je ne comprenne pas la signification de ce geste, je me suis laissé faire
encore une fois.
Elle avait les larmes aux yeux,elle était triste, mais il était trop tard.
Elle devait assumer seule ce choix qu'elle avait fait.
Cela était son choix de partir, de me quitter, moi qui l'aimais sincèrement.

Cette situation m'était pénible, trop dure, insoutenable.
Je ne sais pas comment j'ai tenu, je n'ai pas pleuré.
Mais au moment ou nous étions en pleine séance, devant le juge.
J'ai pensé très fort à quelqu'un qui me sauverait de ce cauchemar.
Je ne sais pas vraiment qui elle est,mais elle est une personne qui apprécieras la valeur de mes mots et surtout ma valeur.j'en ai une conviction inébranlable.
Je suis prêt à ne pas croire en Dieu, mais à croire en Elle.
J'ai pensé à ma lectrice.
Cette lectrice inconnue, que ma verve pressent.

Cette pensée qu'un jour je la rencontrerais enfin, m'as donné la force de tenir.
Je suis conscient que ce que je dis n'aura aucun sens pour la plus part d'entre vous qui liront ces mots.
Mais mon impression, ma foie en cette rencontre est bien réelle.

Ce divorce ne sera qu'une parenthèse dans ma vie.
Certes une parenthèse douloureuse,
mais une parenthèse quand même.

Aujourd'hui est un autre jour.
Je suis résolu et déterminé à aller de l'avant.

Aujourd'hui même d'ailleurs je rencontre ce soir,Salma.
C'est une amie avec qui je discute sur msn,que j'ai connu par un site de rencontre et que je n'ai encore jamais vu.
Pourquoi pas aujourd'hui !
Mais qu'on ne s'imagine rien s'il vous plait, ce ne sera qu'une rencontre autour d'un café pour faire connaissance un peu plus.
Et puis surtout que je ne me sens pas le courage d'être seul,
surtout aujourd'hui.

mardi 25 décembre 2007

Un mail dans la Toile !

Je rentre d'une soirée ou je n'ai fait que penser à ce mail que j'ai envoyé ce matin.
Je ne suis pas sur de recevoir une réponse.

Dans 2 jours, je serais légalement divorcé, libéré.
Son choix, sa décision.

Je la pleure, mais je ne la regrette pas.
Non vraiment pas.
Je la remercie d'avoir eu le courage de partir, car moi je ne l'aurais jamais eu.

Si cette soirée de Noël m'était tant pénible, celle de l'année prochaine sera plus gai, je l'espère.
Je ne crois ni au père Noël,ni aux miracles !
Mais ce matin, un peu avant midi et par un heureux hasard, j'ai retrouvé le mail d'une de mes amies d'école.
Une amie que j'aimais beaucoup et avec qui j'aimerais reprendre contact.

Je suis conscient qu'il y à peu de chance que je reçoive une réponse, mais le net est ainsi fait. Et une information finit toujours par arriver à son destinataire.
S'il y à une part de hasard dans la complexité technologique d'internet, j'ose espérer qu'en ce jour du 24 décembre ou tellement d'espoir est envoyé quelque part, ou tellement d'énergie positive va voyager pour atteindre les espérances de chacun; ma chance sera plus grande que n'importe quel autre jour et je me permet alors d'espérer qu'un jour , je finisse par recevoir cette réponse que j'attends.

Si par hasard ou par miracle , mon mail reçoit la réponse à laquelle j'aspire, alors le 24 décembre 2008, j'aurais à mes côtés la plus belle des femmes, si toute fois elle le souhaite !

Mais comme le père Noêl n'existe qu'en rêve, alors je fais ce rêve qu'un jour je la reverrais !

mercredi 21 novembre 2007

Facebook

En cette journée du 21/11/2007 , trois mois après que ma femme soit partie et près d'un mois après, avoir déposé notre demande de divorce, je me suis inscris sur Facebook.
Si je le fais c'est pour retrouver une partie de ces amis et amies qui ont faits partie de ma vie à un moment ou à un autre , et que j'ai perdus de vue suite à mon mariage, pour la plus part.

Si je le fais c'est aussi dans le but de me faire de nouvelles amies, car la solitude me pèse...bien plus que je ne l'aurais pensé ! et davantage qu'avant mon mariage !
Aujourd'hui ma solitude est vivace, terrifiante et étouffante.
Je me sens entrainé vers un gouffre de désespoir sans que rien ne semble m' en empêcher.
J'en ai le pressentiment, mais je me bat pour ne pas y sombrer.

La première chose que je recherche, ce sont mes amies de lycée, du moins celles pour qui j'avais un certain désir et une amitié sincère. Celles avec qui j'avais une certaine complicité.
Elles auront certes fait leurs vies , et seront sans doute mariées avec des enfants.
Mais le simple fait d'avoir de leur nouvelles et savoir qu'elles sont heureuses me réchauffera assurément le coeur.

Peut être aussi que j'espère que parmi elles , se trouve celle qui sera mienne.
Celle qui saura reconnaitre ma valeur et l'étendue de mon amour pour elle.
Oui c'est certainnement pour cette raison secrète que je m'inscris.

dimanche 4 novembre 2007

Seul

La solitude me pèse de nouveau.
Je me rend compte aujourd'hui, que j'ai perdu contact avec tout mes amis et amies.
Je ne réalise pas ce qui s'est passé durant ces deux années de mariage.
Pourtant j'ai bien insisté sur ce point important pour moi lorsque j'ai rencontré hind.
Elle était d'accord.
Je n'arrive vraiment pas à comprendre comment cela à pu se passer pour que je perde ainsi contact avec des personnes qui étaient mes amis.

En attendant de les retrouver, je dois faire quelque chose pour échapper à cette solitude criante.
Heureusement que je vais souvent au cinéma, je m'échappe ainsi quelques heures du vide de ma vie.

Mon quotidien est toujours rythmé de la même manière.
je me lève, fait ma toilette et je descend au rdc, chez mes parents pour prendre mon petit déjeuner.
Le temps de manger et je m'en vais au boulot.
A midi trente , je rentre chez moi déjeuner.
je chatte sur Meexup, msn pour ne pas me sentir seul.
Je reprend le travail à 14h30.
Lorsque quitte le travail aux alentours de 19h , je vais souvent au cinéma, pour assister à la séance de 19h30 , puis celle de 22h30 et le samedi je termine par celle de 00h45.
C'est ainsi que ma semaine passe.
D'une banalité exemplaire, elle me fait peur.
je sens que je supporte de moins en moins ce mal-être existentiel.

mercredi 24 octobre 2007

La procédure de divorce.

Çà y est , la procédure de divorce à la demande express de hind est engagée.
Bien que je le désire depuis son départ,je ne peux m'empêcher de penser à la tournure que ces évènements ont pris.
Je sens qu'elle regrette son départ.
Mais ce qui est fait doit être assumé.

Les relations humaines ont la particularité de ne pas se défaire.
Quand entre deux personnes, quelque soit leurs sexe, il arrive quelque chose de grave,
le retour en arrière n'est jamais possible.
Même si souvent, nous pardonnons, lés évènements qui nous blessent et nous font mal ne s'effacent jamais.La vie s'amuse souvent à nous les rappeler.

J'ai près de trois mois à attendre ma séance au tribunal.
Dans la nouvelle moudawana, terme juridique qui désigne le nouveau code de la famille, la procédure de divorce a été compliquée et rallongée.
je dois m'attendre au minimum à cinq ou six mois d'attente avant d'être légalement divorcé.
Durant ce premier rendez vous, un second sera destiné à une tentative de réconciliation.

Cette attente ne me dérange pas, puisque ma vie n'as pas vraiment changé depuis son départ.
Et c'est bien curieux. Je m'attendais à ce qu'elle laisse une place plus importante dans ma vie.
Ce qui est normal puisque dans une relation, on fait en sorte de créer un besoin de dépendance par rapport à l'autre.

Non vraiment à part le sexe, rien ne me manque.

mardi 16 octobre 2007

Lueure de liberté.

Voila un appel que je n'espérais pas avoir.
Ton appel pour entamer la procédure de divorce.
Voila donc la voie qui s'apprête à nous libérer l'un de l'autre.
Entre nous tout a été dit.
Nulle regret à avoir.

Tu as fait ton choix, un choix que je ne comprendrais jamais.
Il est certain qu'un jour tu me regretteras, et plus tôt que tu ne le crois.
De mon côté sois sur que je n'ai aucun regret, pas même celui de t'avoir aimé.
Non t'aimer aura été un un mal nécessaire qui m'auras permis de faire ce blog.

T'aimer m'aura fait tellement mal, que tu as ranimer ma passion des mots par ton départ.
T'aimer m'aura donné une leçon de vie.
T'aimer m'aura appris qu'il y a des personnes qui ne savent pas "Aimer".
T'aimer m'aura rendu ma liberté.

Pour avoir "Aimer" , ce qui anime ma verve, me fera "Aimer".

lundi 10 septembre 2007

Souffrances libératrice.

J'ai attendu ton retour d'Agadir,de tes vacances.
J'avais envi de comprendre.

Pourquoi est tu partie ?
Pourquoi m'as tu laissé ?
Pourquoi m'as tu trahi ?
Pourquoi m'as tu dis que tu m'"aimais"?
Pourquoi ?

Tant de questions que je me pose.
Ces interrogations m'épuisent, me déconcentrent et m'indisposent.
Elles me font mal.

Je souffre de ce que tu m'as contraint à endurer.
je souffre car je t'aimais sincèrement et profondément.
je souffre car je me rend compte de ma naïveté.
je souffre de t'avoir cru, d'avoir cru en tes promesses.
je souffre de t'avoir "Aimé".

Je t'appelles pour avoir des explications.
Ma seule réponse sont les clefs de notre maison que tu me rends.
De ma maison dorénavant.

Une maison ou je vivais mal.
Une maison que tu délaissais.
Une maison que tu n'entretenais pas.
Une maison qui me faisait honte.
Une maison qui devait être mon foyer d'inspirations.

Au moment ou tu me rends les clefs, c'est l'apothéose de mes ressentiments.
Tout s'y mêle, Amour, déception, souffrance et une profonde haine.
Mes larmes explosent, elles jaillissent mues par une rage brulante de me vider de toi, de tout ce que je ressens pour toi.

Mais qu'importe tout cela.

Je dois te remercier hind car tu m'as libéré.

Je retrouve ma passion douloureuse.
Ma passion salvatrice qui me purge de tout ce que j'endure.
Ma passion d'écrire, des mots qui ne sont pas pour toi.
Des mots auxquels tu as redonné vie.
Des mots qui s'étaient éteints et que tu avais étouffés.
Ma verve tel un phénix se ranime et me ravive.

Mes mots fusent , foisonnent et s'entremêlent pour former ces phrases.
Des phrases qui attendent d'être lues.
Et les miennes le seront je le pressens du fond des affres de ma verve.
Tous mes mots, toutes mes phrases nourrissent cette lecture que savourera ma lectrice.
Cette lectrice que ma verve ressens , et que j'attends car elle saura que j'écris pour elle.

Cette lectrice qui saura dans mes mots, le sens profond du mot "Aimer".

Un mot qui n'avait aucun sens pour toi.

samedi 8 septembre 2007

10 Bonnes raisons de te larguer !

Voila 1 mois que tu est partie.
J'ai tellement de choses qui me rongent le cœur.
Je n'en peux plus de les garder pour moi.
Je ne peux pas tous dire, alors je résumerais par ce qui m'as le plus blessé

1) Durant notre "semaine de miel" à Marrakech, j'ai voulu commencer à remplir un blog qui parlerais de toi, tellement j'étais content.
j'avais envie d'extérioriser ce que je ressentais à travers des photos et des écrits.
Tu n'as pas voulu prétextant que cela n'était pas bien de se montrer dans un blog!
Que l'on pourrait te reconnaitre !
Et là tu stoppes net mon envie créatrice, une envie que je vais perdre jusqu'à ton départ.
Aujourd'hui je ne trouve pas vraiment de sens à ton refus.

2) Dans notre société ou la virginité est une condition capitale dans un mariage, et lorsque tu m'en avais fais part, cela n'as pas changé mon comportement envers toi.
Savoir que tu n'étais pas vierge ne m'as pas dérangé, je n'y ai jamais accordé la moindre importance.
J'attendais par contre de ta part une certaine reconnaissance, car je sais pertinemment que peu d'hommes au Maroc t'auraient accepté ainsi, c'est vrai que tu ne me l'as pas caché.
J'ai bravé ma famille pour qu'ils acceptent, je les ai disputés.
Jamais l'idée que tu me quittes, ne m'as effleuré, même dans le pire de mes cauchemars.
Trop bon , trop con n'est ce pas !

3) Lors des aménagements que j'effectuais, chez moi, tu m'as demandé d'habiter quelques jours par semaine chez toi.
Je n'ai pas dit non.
j'ai commencé ainsi à passer entre 3 à 4 jours par semaine chez toi, au sein de ta famille, avec tes parents.
Toi par contre, tu as refusé catégoriquement de venir chez moi.
Ma sœur nous avait laissé sa chambre, mais tu n'as pas voulu.
Je ne comprenais certes pas pourquoi, et je n'ai pas cherché.
J'aurais du.
Cela ne me faisait pas plaisir de déserter chez moi quelques jours et que tu n'en fasses pas autant.
Là je n'ai pas fait attention à deux détails importants.
D'abord la chambre que ta famille avait mise à notre disposition, tu ne l'arrangeais presque jamais, prétextant un manque de temps et je te croyais.
Ensuite lorsque je réclamais de prendre mon petit déjeuner, tu me disais que nous n'étions pas chez nous, et que tu n'avais pas le temps pour le préparer. Et que si jamais tu devais le faire , il faudrait que tu le fasses pour tes parents également ainsi que pour ton frère.Tu me promettais qu'une fois chez moi, tu me le ferais avec plaisir.
Je n'ai pas du tout apprécié ce comportement.

Je comprend beaucoup trop de choses auxquelles je ne prêtais aucune attention .
Ton départ m'a ouvert les yeux sur bien des choses.

4) Le tout premier cadeau , que je te fais en tant que "mari" , la djellaba bleu, jamais tu ne la porteras.
pourtant le jour ou je te la donne chez toi, tu en est contente.
J'aurais aimé que tu me dises qu'elle était trop petite, que la couleur ne te plaisait pas, bref quelque chose.Cela m'as profondément blessé.

5) Alors que tu venais d'aménager chez moi, tu achetais des choses malgré mon désaccord.
Et ce qui m'as le plus dérangé c'est ta table de 6 personnes rectangulaire qui était immense pour notre studio.
Alors que moi je ne voulais qu'une simple 2 personnes, ou 4.
Cet achat, je l'ai détesté, mais que pouvais je te dire puisque , tu as tout fait dans le cadre d'une "surprise".

6) Durant le premier mois de ramadan qu'on allait passer ensemble, 6 mois après que tu ais aménagé chez moi, je t'ai demandé d'aider ma mère pour les préparatifs des gâteaux.
Tu m'as dit que dans votre famille, vous aviez l'habitude de les acheter, et que tu en ferais de même,malgré ma désapprobation.
Ensuite tu voulais que je sois content parce que, tu les avais achetés en fin de compte; alors que mon vœu était que nous puissions prendre une part, une fois que tu aurais aidé ma mère.
Cela m'avait fait très mal, surtout que tu savais bien que ma mère était malade d'hépatite,dans sa forme la plus sévère.Tu as la même réaction pour notre première fête de mouton, moi qui était tellement content d'acheter mon premier mouton,tu me feras abandonner l'idée et me proposer de passer la fête auprès de ta famille.
Je ne l'ai pas fais et je n'ai rien acheté.

7) Je vais apprendre à coup de déception que tu n'avais aucune envie de t'intégrer au sein de ma famille, et tu ne cesseras de me dire que tu te sens être une intruse.
Là j'avoue que tu as raison, mais c'est dans mon cœur que tu étais une intruse.
Moi qui allais souvent rendre visite à ma famille , tu vas m'apprendre à ne plus les voir.
C'est sur que tu ne me le diras jamais directement.
Et toujours à travers de malencontreuses excuses.
Mais le fait est là,Je ne les vois plus et j'en souffre.

8) Ce qui m'exaspérait le plus c'était ton refus d'inviter ma famille, ou mes amis.
prétextant que tu n'était pas capable d'assumer pour le moment une invitation.
Lorsque je t'avais dit que ma tante Chamia arrivait et que je désirais l'inviter,tu as refusé en me disant que tu rejoindrais ta sœur et ta mère à Agadir.
Cela m'as tellement contrarié que j'ai voulu au fond de mon coeur ce jour là ton départ !
Ce qui est curieux quand j'y pense et troublant comme coïncidence, c'est que c'était à peinde quelques jours avant ton départ.

9) A notre voyage à Massa, les quelques jours que nous avons passés avec ta famille,
je devais descendre tout seul à la plage.
Tu m'as dit que tu ne pouvais pas venir avec moi, car au yeux de ta famille c'était honteux.
Quel mémorable vacances, je souffrais en silence.
Heureusement que la beauté de la nature m'apaisait et que nous faisions l'amour.

10) Je ne comprendrais jamais ton refus de ne pas porter pour moi, des robes, des jupes courtes, des habits déshabillés en somme, un style que j'adore.
Alors que le tout premier jour ou tu viens avec ta famille chez nous , tu portais une jolie robe blanche , courte à souhait et avec un décolleté plongeant que j'ai adoré.
Çà sera un des trop rare jours ou tu auras mis ce qui me plaisait.

Des raisons bien futiles, je ne le nierais pas.
Mais ce n'est pas parce qu'elles sont futiles , qu'elles ne sont pas importantes.

samedi 1 septembre 2007

Nuit douloureuse

Quand on perd un être cher, on perd gout à la vie.
Quand les journées que l'on espérait ne viennent pas,
Notre vaine attente nous plonge dans l'incertitude du néant.
Un gouffre d'interrogation qui nous plonge dans une solitude sans pareil.

Chaque nuit sans l'être aimée est une douleur qui ne cesse de s'amplifier.
On oublie , on essaie de tout notre être de ne plus y penser,
Mais notre corps se souvient d'elle, la nuit est sienne.
Je me divise alors en deux moi, mon esprit tentant d'oublier cette désillusion,
et mon corps poussé par une force invisible recherche du fin fond de la nuit , au
plus profond de mon sommeil, cette présence apaisante.
Tout mon corps est à l'affut de la moindre caresse, du plus petit souffle de vie.

Et chaque matin est pareil que le précédant !
Triste fait que de voir que notre corps refuse d'oublier,
Cette être tant aimée , qui nous a trahit , de la manière la plus vil qui soit.
Ni Amour charnel, Ni désir passionné, Ni passion amoureuse n'ont empêché cette trahison.

dimanche 19 août 2007

Anniversaire de mariage.

19 Aout 2007.
C'est le jour de notre anniversaire de mariage.
je ne le fête pas, il n y as plus de mariage, plus de femme.
Au fond de moi j'ai pourtant espéré un appel de ta part.
Mais je me doutais bien que tu n'appellerais pas hind.

Ta présence est continuelle.
je sens ton parfum chez moi, partout, dans le moindre coin.
Chaque fois que j'imagine entendre des clefs dans la serrure, je sursaute en croyant que c'est toi.
Le plus dur est le moment ou je m'endors, ton parfum m'indispose.
il est infect.
chaque nuit, je l'ai supporté.

je t'en veut pour tout cela.

Mais qu'importe je retrouve peu à peu mon plaisir d'écrire,
un sentiment plus intense que ce que je ressentais pour toi.
j'ai bien essayé de t'y faire participer à ton insu, mais sans succès.

Des le premier mois de notre rencontre en mai 2004, j'en ai eu une très forte envie ici
malgré l'absence d'inspiration, je n'ai jamais renoncé et en janvier 2007 je voulais toujours que tu sois ma muse, mon inspiratrice
et surtout là
mais voilà aucun mot , aucune phrase n'as jaillit de mon amour pour toi.
Peut être bien que tout cela était factice puisqu'il n en ressort rien.
Juste le vide que tu laisses, une absence blessante.
Car n'en doute pas mon Amour pour toi était si intense, que je supportais tes incessantes humeurs,tes promesses éphémères , ta turpitude existentielle mais surtout de vivre en renonçant à être moi même, à accepter un mal-être suffoquant.

Je me rend compte aujourd'hui, jour de notre anniversaire de mariage que tu ne pouvais pas être ma muse.
Car si l'"amour" que tu disais me porter était si fort que tu le prétendais, tu m'aurais laissé faire de toi le mannequin de mon inspiration photo, de me laisser peindre sur ton corps ,m'essayer à cet art qui m'attire, le bodypainting et m'aider à donner vie à ce qui brulait au fond de moi et qui me commandait de l'expulser.
Ta seule réponse à toujours été que cela n'était pas fait pour nous.
Non je me rend compte que tu ne pouvais pas l'être.
Moi qui te voulait comme modèle,mon inspiratrice, qui animerais mes passions et mes désirs.
tu n'as fait qu'éteindre ma flamme lentement.

Jamais plus cela ne m'arriveras.
Non jamais plus je ne renoncerais à expulser ces mots qui m'assaillent tel un désir brulant de jouir.

S'il arrive qu'une autre femme fasse partie de ma vie.
Elle devra comprendre et "Aimer" ma passion.
M'"Aimer" pour ce que je suis moi,
et non pour cette convenance sociale ridicule qu'est le mariage.
Car j'écrirais pour cette femme le best seller de ma vie.
Elle sera une fidèle lectrice d'abord ensuite mon amante,
pour devenir ma confidente et demeurer à jamais Ma Partenaire de vie,pour la vie.
Car c'est son regard et son corps nu qui feront jouir ma verve.

Vois tu au fond de mon âme je sais que cette femme est là quelque part.
Un jour elle me trouvera, j'en suis certain car tous les mots que j'écrirais à partir de ce jour seront pour elle.
Pour qu'elle puisse me lire et reconnaitre en moi cette verve passionné qu'elle aimera.

mercredi 15 août 2007

Commencement de la fin.

Voila une semaine que tu est partie.
je sais que tu est en vacances.
Des vacances que nous attendions avec tant d'impatience.
Je pense à toi, continuellement.
je t'en veux profondément.
Des vacances que j'imaginais agréables et joyeuses, je me retrouve dans un enfer d'interrogations.
Milles et unes questions qui foisonnent sans trouver de réponse à ta traitrise idiote.

Je m'interdis de t'appeler ou de te joindre.
Malgré ma souffrance et ma rage.

Je suis seul.
Mes amies et amis, je ne les connais plus.
Je feins d'aller bien, comme lorsque tu étais là.
En fin de compte, mes habitudes ne changent pas.
Car ta présence n y as jamais rien changé.

J'assumerai cet acte et je tiendrais à mes principes quoiqu'il m en coute.

J'ai toujours été honnête avec toi et aujourd'hui je me rend compte, que tu n'as fait que me mentir.

jeudi 9 août 2007

Cruel départ

Comment croire à ton départ alors qu'aujourd'hui encore je te revois me dire que jamais tu ne me quitteras.
Comment croire que tu sois partie alors que ton parfum s'empare de tous les recoins de notre coin.
Comment croire que je me retrouve seul alors que chaque matin ma main te cherche désespérément.
Comment croire que je m endors à ma place et qu'au réveil je me surprend être à la tienne.
Comment accepter cette souffrance que j'endure à me retrouver dans cette immonde solitude.
En un regard, Tout à basculé.
Mon cœur a sursauté, ma rage à surgit.
immergé d'émotions,ma vue se trouble , mes larmes coulent .
Que dire , que penser ?
Comment cela à pu se passer ?
Est ce ainsi que mon amour est récompensée.
Qu importe le monde ?
Pour moi seul compte ta présence.
que ton absence ne cesse de me la rappeler,
que ton parfum ne cesse de me la rappeler.
Chaque fois que je respire, je sens ta présence.
Chaque fois que je te cherche,je vois ton absence.
Chaque fois que je pense à toi,ton silence me tue.
Ah cruelle douleur,cruelle amour et cruelle désillusions.
Vous trois me suppliez de ne point vous abandonner
vous vous nourrissez de ma peine,ma souffrance et mes regrets.
Comment vous rassasier ,
mon cœur saigne
mon amour se meurt
et ma rage demeure.
Mon cœur vidé de ta présence est telle un gouffre de souffrance.
J y perd toutes mes sensations et mes émotions.
Je ne suis plus qu'un être inerte, vide de vie, d'amour et de passion
Mes larmes coulent sans passion, guidé par ma triste déception .

Why & Why

Choqué, surpris, désabusé, blessé et enragé.
De nouveau Toi, Vie que chaque jour j'arpente,
tu m'as estomaqué.
Autour de moi je ne vois plus que le vide immense.
Il m'entoure, me prend à la gorge et m'étouffe.

Je suis là chez moi debout, l'œil hagard.
Je ne reconnais plus rien.
Suis je bien là ou je devrais être !?
Je regarde encore et seul ce vide qui me nargue.
Il n'y as plus rien.

Pourtant je ressens sa présence,son parfum.
Je ne sais plus si je la vois ou je crois la voir.

Elle que je respire chaque matin,
Elle qui me fais respirer chaque jour nouveau que j'arpente,
Elle qui me fais sourire sans raisons,
Elle qui me fais dormir dans sa volupté et sa douceur,
Elle dont le reflet reste devant moi , même quand elle n'est point là.

A cet instant elle est partout et nulle part en même temps.
Je ne sais plus quoi penser.
Je ne réfléchis plus.

Ma rage que je ressens au plus profond de mon cœur s'enflamme.
Mes larmes jaillissent tel un torrent de lave brulante,
que mon cœur expulse,incapable de s'arrêter,
je ne fait que sentir ses chaudes coulées sur mes joues glacé de colére.

J'enrage , je brule, je hurle en silence.
Comment cela peut il arriver.
Comment cette douleur peut elle prendre vie.

Nuit noir et vide se liguent contre mon cœur blessé à vif.
Comment penser vivre pareil nuit même dans mes plus vils cauchemars,
alors que la nuit d'avant nous faisions l'amour comme jamais auparavant.

Cruel destin ou mauvaise surprise de ma vie, qu'importe.
Cet instant est gravé en moi,sur moi et par moi.

Mes espoirs, Mes envies , Mes désirs , Ma vie que je partageais avec elle.
Rien de cela n'est plus et ne sera jamais.

Me retrouver ainsi,
enlassé par cette froide solitude,
que j'espérais enfin avoir enfin semé,
ne m'as fait que davantage donner envie de la quitter de nouveau,
encore et toujours.

mercredi 8 août 2007

Rien que des mots

Je suis là, dans le noir.
je n'ai pas bougé depuis 20h.
Il est 21h30, je suis paralysé.
je sens mes larmes chaudes qui me brulent le visage.
Elles ne s'arrêtent pas.

Je ne sais que penser.
je pense , mais mon cerveau est dans un état catatonique.
il refuse de m'obéir.
Mes larmes coulent et ma main pianote sur le clavier.

j'écris, sans penser.
je regarde ces mots qui s'affichent au fur et à mesure à travers les lignes,
je ne les lis pas, je n'arrive à rien faire.
je ne peux rien faire.

le temps passe.
il est 23h.
Mes larmes coulent toujours.

j'ai envi de hurler ma peine.
Mes yeux me brulent.
Je veux que tout çà s'arrête.
Je veux sombrer ne plus penser.

je ne comprend pas ce qui m'arrive.
je brule, je me consume.
Ma gorge est en feu, mon cœur saigne,
Mon amour s'éparpille et me blesse.

Il est 2h.

Il faut que je dorme, demain je travaille.
je m'allonge sur le sol.
je ne dors pas, j'écoute le silence.
j'écoute son absence,
et je souffre.

Que des mots.

Je ne suis pas en mesure de parler.
Je n'ai plus de voix.
Ma vue est brouillée.
Je regarde autour de moi, et ne reconnais rien.
C'est chez moi mais je ne reconnais rien.
Je la cherche et ne la trouve pas.

Ma femme est partie aujourd'hui.
Elle m'as quittée.C'est incroyable, impensable,inimaginable.
Comment peut on quitter une personne que l'on dit aimer et chérir pour toujours.
Ce matin, comme d'habitude je l'ai déposé à son travail.
C'est mon dernier souvenir d'elle.

Je suis abattu,anéanti,estomaqué,vidé.

Ce soir Mon Amour pour elle s'échappe à travers mes larmes qui coulent.
Je n'arrive pas à les arrêter, elles me submergent.
Je brule, j'enrage, je lui en veut.

Nos rêves , nos projets , nos vacances si proches ; il n 'y as plus rien.

Je n'étais pas préparé à cela.
Jamais l'idée de vivre sans elle ne m'as traversé l'esprit.
Même aux plus profondes de mes déceptions et désillusions; l'espoir d'être mieux ne m'as jamais quitté.

Je pleure.

Encore des mots

Plongé dans une sorte d'état physique comateux,
mon esprit bouillonne d'interrogations.
Voila plusieurs heures que j'étais assis à la même place.
Voulant m'apaiser un peu, je me suis allongé à même le sol.

Cette nuit ne semble pas vouloir se terminer.
A chaque respiration, j'expulse un peu plus mon Amour.
J'ai la sensation que c'est mon âme qui me quitte.
larmoyant, mon souffle demeure brulant.

Les nombreuses fois ou j'ai pris une douche froide, ne m'ont guère aidés
Je suis dans un état qui m'est inconnu.
Je souffre de tout mon être.
Jamais je n'aurais pensé qu'une telle douleur puisse exister.

Mes larmes ne veulent pas s'arrêter.
l'heure d'aller travailler approche.
Que vais je faire
Comment le dirais je à ma famille.
J'entends déjà leurs interrogations qui vont s'ajouter aux miennes,
et pour lesquelles je n'ai aucune réponse.

Je t'en veux hind, toi qui n'as cessée de me dire que jamais tu ne me quitteras.
tu me quittes.

Premiers mots

Depuis 20h ma main est animé par quelque chose.
elle écris par intermittence.
elle écris, s'arrête un long moment puis se remet à écrire.
je n'ai pas la force de lire, ni de comprendre.

je me laisse aller ,je me libère.
par delà ma souffrance et ma peine, je ressens quelque chose.
une sensation que je n'avais pas ressentie depuis très longtemps.
une sensation qui m'as manqué.

Elle me fait mal, pourtant sa douleur m'aide.

voila plusieurs heures que ma main pianote sur le clavier.
je n'ai pas la force de lire.
ma vue est brouillée par ces larmes qui ne s'arrêtent pas et qui me brulent le visage.
Dans ma douleur, je sens une présence.

C'est incompréhensible mais quelque part je sens que je dois écrire.
c'est un besoin vital , une envie de survivre.
C'est une sensation profonde que je n'arrive pas à définir.
Un besoin véhément d'expulser tous ces mots qui inondent mon esprit .