Faîtes connaitre ce projet en le partageant . Cliquez sur le bouton "J'aime" , Merci.

lundi 10 septembre 2007

Souffrances libératrice.

J'ai attendu ton retour d'Agadir,de tes vacances.
J'avais envi de comprendre.

Pourquoi est tu partie ?
Pourquoi m'as tu laissé ?
Pourquoi m'as tu trahi ?
Pourquoi m'as tu dis que tu m'"aimais"?
Pourquoi ?

Tant de questions que je me pose.
Ces interrogations m'épuisent, me déconcentrent et m'indisposent.
Elles me font mal.

Je souffre de ce que tu m'as contraint à endurer.
je souffre car je t'aimais sincèrement et profondément.
je souffre car je me rend compte de ma naïveté.
je souffre de t'avoir cru, d'avoir cru en tes promesses.
je souffre de t'avoir "Aimé".

Je t'appelles pour avoir des explications.
Ma seule réponse sont les clefs de notre maison que tu me rends.
De ma maison dorénavant.

Une maison ou je vivais mal.
Une maison que tu délaissais.
Une maison que tu n'entretenais pas.
Une maison qui me faisait honte.
Une maison qui devait être mon foyer d'inspirations.

Au moment ou tu me rends les clefs, c'est l'apothéose de mes ressentiments.
Tout s'y mêle, Amour, déception, souffrance et une profonde haine.
Mes larmes explosent, elles jaillissent mues par une rage brulante de me vider de toi, de tout ce que je ressens pour toi.

Mais qu'importe tout cela.

Je dois te remercier hind car tu m'as libéré.

Je retrouve ma passion douloureuse.
Ma passion salvatrice qui me purge de tout ce que j'endure.
Ma passion d'écrire, des mots qui ne sont pas pour toi.
Des mots auxquels tu as redonné vie.
Des mots qui s'étaient éteints et que tu avais étouffés.
Ma verve tel un phénix se ranime et me ravive.

Mes mots fusent , foisonnent et s'entremêlent pour former ces phrases.
Des phrases qui attendent d'être lues.
Et les miennes le seront je le pressens du fond des affres de ma verve.
Tous mes mots, toutes mes phrases nourrissent cette lecture que savourera ma lectrice.
Cette lectrice que ma verve ressens , et que j'attends car elle saura que j'écris pour elle.

Cette lectrice qui saura dans mes mots, le sens profond du mot "Aimer".

Un mot qui n'avait aucun sens pour toi.

samedi 8 septembre 2007

10 Bonnes raisons de te larguer !

Voila 1 mois que tu est partie.
J'ai tellement de choses qui me rongent le cœur.
Je n'en peux plus de les garder pour moi.
Je ne peux pas tous dire, alors je résumerais par ce qui m'as le plus blessé

1) Durant notre "semaine de miel" à Marrakech, j'ai voulu commencer à remplir un blog qui parlerais de toi, tellement j'étais content.
j'avais envie d'extérioriser ce que je ressentais à travers des photos et des écrits.
Tu n'as pas voulu prétextant que cela n'était pas bien de se montrer dans un blog!
Que l'on pourrait te reconnaitre !
Et là tu stoppes net mon envie créatrice, une envie que je vais perdre jusqu'à ton départ.
Aujourd'hui je ne trouve pas vraiment de sens à ton refus.

2) Dans notre société ou la virginité est une condition capitale dans un mariage, et lorsque tu m'en avais fais part, cela n'as pas changé mon comportement envers toi.
Savoir que tu n'étais pas vierge ne m'as pas dérangé, je n'y ai jamais accordé la moindre importance.
J'attendais par contre de ta part une certaine reconnaissance, car je sais pertinemment que peu d'hommes au Maroc t'auraient accepté ainsi, c'est vrai que tu ne me l'as pas caché.
J'ai bravé ma famille pour qu'ils acceptent, je les ai disputés.
Jamais l'idée que tu me quittes, ne m'as effleuré, même dans le pire de mes cauchemars.
Trop bon , trop con n'est ce pas !

3) Lors des aménagements que j'effectuais, chez moi, tu m'as demandé d'habiter quelques jours par semaine chez toi.
Je n'ai pas dit non.
j'ai commencé ainsi à passer entre 3 à 4 jours par semaine chez toi, au sein de ta famille, avec tes parents.
Toi par contre, tu as refusé catégoriquement de venir chez moi.
Ma sœur nous avait laissé sa chambre, mais tu n'as pas voulu.
Je ne comprenais certes pas pourquoi, et je n'ai pas cherché.
J'aurais du.
Cela ne me faisait pas plaisir de déserter chez moi quelques jours et que tu n'en fasses pas autant.
Là je n'ai pas fait attention à deux détails importants.
D'abord la chambre que ta famille avait mise à notre disposition, tu ne l'arrangeais presque jamais, prétextant un manque de temps et je te croyais.
Ensuite lorsque je réclamais de prendre mon petit déjeuner, tu me disais que nous n'étions pas chez nous, et que tu n'avais pas le temps pour le préparer. Et que si jamais tu devais le faire , il faudrait que tu le fasses pour tes parents également ainsi que pour ton frère.Tu me promettais qu'une fois chez moi, tu me le ferais avec plaisir.
Je n'ai pas du tout apprécié ce comportement.

Je comprend beaucoup trop de choses auxquelles je ne prêtais aucune attention .
Ton départ m'a ouvert les yeux sur bien des choses.

4) Le tout premier cadeau , que je te fais en tant que "mari" , la djellaba bleu, jamais tu ne la porteras.
pourtant le jour ou je te la donne chez toi, tu en est contente.
J'aurais aimé que tu me dises qu'elle était trop petite, que la couleur ne te plaisait pas, bref quelque chose.Cela m'as profondément blessé.

5) Alors que tu venais d'aménager chez moi, tu achetais des choses malgré mon désaccord.
Et ce qui m'as le plus dérangé c'est ta table de 6 personnes rectangulaire qui était immense pour notre studio.
Alors que moi je ne voulais qu'une simple 2 personnes, ou 4.
Cet achat, je l'ai détesté, mais que pouvais je te dire puisque , tu as tout fait dans le cadre d'une "surprise".

6) Durant le premier mois de ramadan qu'on allait passer ensemble, 6 mois après que tu ais aménagé chez moi, je t'ai demandé d'aider ma mère pour les préparatifs des gâteaux.
Tu m'as dit que dans votre famille, vous aviez l'habitude de les acheter, et que tu en ferais de même,malgré ma désapprobation.
Ensuite tu voulais que je sois content parce que, tu les avais achetés en fin de compte; alors que mon vœu était que nous puissions prendre une part, une fois que tu aurais aidé ma mère.
Cela m'avait fait très mal, surtout que tu savais bien que ma mère était malade d'hépatite,dans sa forme la plus sévère.Tu as la même réaction pour notre première fête de mouton, moi qui était tellement content d'acheter mon premier mouton,tu me feras abandonner l'idée et me proposer de passer la fête auprès de ta famille.
Je ne l'ai pas fais et je n'ai rien acheté.

7) Je vais apprendre à coup de déception que tu n'avais aucune envie de t'intégrer au sein de ma famille, et tu ne cesseras de me dire que tu te sens être une intruse.
Là j'avoue que tu as raison, mais c'est dans mon cœur que tu étais une intruse.
Moi qui allais souvent rendre visite à ma famille , tu vas m'apprendre à ne plus les voir.
C'est sur que tu ne me le diras jamais directement.
Et toujours à travers de malencontreuses excuses.
Mais le fait est là,Je ne les vois plus et j'en souffre.

8) Ce qui m'exaspérait le plus c'était ton refus d'inviter ma famille, ou mes amis.
prétextant que tu n'était pas capable d'assumer pour le moment une invitation.
Lorsque je t'avais dit que ma tante Chamia arrivait et que je désirais l'inviter,tu as refusé en me disant que tu rejoindrais ta sœur et ta mère à Agadir.
Cela m'as tellement contrarié que j'ai voulu au fond de mon coeur ce jour là ton départ !
Ce qui est curieux quand j'y pense et troublant comme coïncidence, c'est que c'était à peinde quelques jours avant ton départ.

9) A notre voyage à Massa, les quelques jours que nous avons passés avec ta famille,
je devais descendre tout seul à la plage.
Tu m'as dit que tu ne pouvais pas venir avec moi, car au yeux de ta famille c'était honteux.
Quel mémorable vacances, je souffrais en silence.
Heureusement que la beauté de la nature m'apaisait et que nous faisions l'amour.

10) Je ne comprendrais jamais ton refus de ne pas porter pour moi, des robes, des jupes courtes, des habits déshabillés en somme, un style que j'adore.
Alors que le tout premier jour ou tu viens avec ta famille chez nous , tu portais une jolie robe blanche , courte à souhait et avec un décolleté plongeant que j'ai adoré.
Çà sera un des trop rare jours ou tu auras mis ce qui me plaisait.

Des raisons bien futiles, je ne le nierais pas.
Mais ce n'est pas parce qu'elles sont futiles , qu'elles ne sont pas importantes.

samedi 1 septembre 2007

Nuit douloureuse

Quand on perd un être cher, on perd gout à la vie.
Quand les journées que l'on espérait ne viennent pas,
Notre vaine attente nous plonge dans l'incertitude du néant.
Un gouffre d'interrogation qui nous plonge dans une solitude sans pareil.

Chaque nuit sans l'être aimée est une douleur qui ne cesse de s'amplifier.
On oublie , on essaie de tout notre être de ne plus y penser,
Mais notre corps se souvient d'elle, la nuit est sienne.
Je me divise alors en deux moi, mon esprit tentant d'oublier cette désillusion,
et mon corps poussé par une force invisible recherche du fin fond de la nuit , au
plus profond de mon sommeil, cette présence apaisante.
Tout mon corps est à l'affut de la moindre caresse, du plus petit souffle de vie.

Et chaque matin est pareil que le précédant !
Triste fait que de voir que notre corps refuse d'oublier,
Cette être tant aimée , qui nous a trahit , de la manière la plus vil qui soit.
Ni Amour charnel, Ni désir passionné, Ni passion amoureuse n'ont empêché cette trahison.