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mercredi 28 mai 2008

Une femme.

Je déteste la solitude.

Tous les moyens sont bons pour faire des rencontres.

Meexup, Facebook, des collègues de boulot, des amies de lycées retrouvées.

Au hasard des rencontres des amitiés se tissent.

Pour la plus part, elles demeurent éphémères.

Je sais ce que je veux, et plus particulièrement ce que je ne désire surtout pas.

Ce que je ne veux pas, c’est me retrouver seul.

Au hasard des rencontres, j’espère trouver la femme qui me convienne
Un choix difficile, une décision terrible à faire.

Pourtant je persiste à croire qu’elle est là.

Ce qui est certain c’est qu’elle sera d’abord mon amie ensuite ma confidente.

Elle saura être une amante douce et attentionnée pour devenir la femme que j’attends et j’espère.

Je cultive pour elle, un amour sans pareil,
Une attention de tous les instants et une présence rassurante.
Un partage des plaisirs, des aléas de la vie et de ses impondérables.
Et plus que tout, un partage d’une histoire en devenir.

Aujourd’hui, je ne sais pas qui elle est, mais je sens sa présence.

Je la cherche.

Peut être que je la connais déjà, et que j’entends sa voix !
Ou peut être bien que j'en entend parler !

jeudi 22 mai 2008

Un nouveau départ

Un nouveau jour se lève sur ma lointaine contrée, ce décalage horaire m’a vidé.

Nul doute que j’irai me reposer après m’avoir rempli la panse.

Ni souffle de dragon, ni tremblement, ni horribles cauchemars ne pourraient me réveiller.
On ne peut me reprocher de vouloir goûter à un peu de tranquillité après ces épreuves passées.
Un, deux, trois, quatre,...je m’endors en comptant les dragons.
Voici venir le temps de l’espoir et des désirs les plus fous. Je suis en train de rêver.
Enlacé par la princesse de ma contrée enchantée, je goûte aux plaisirs de sa volupté.
Au moment de lui faire un tendre baiser, au moment où ma bouche allait caresser la sienne,
Une légère et vive brûlure me tira de mon sommeil et si doux rêve à ce moment là !!!

Diable, diantre !! Qu’est ce donc là ! J’enrage et je fulmine.
Entre mes jambes se trouvait un trait encore lumineux d’arc en ciel !
Pardi je n’y crois pas c’est le trait d’arc en ciel du sieur Toncrate !
Aurais je basculé d’un doux rêve à un autre rêve !! je n’y crois pas !!
Rien n y fait ! ni pincement douloureux ni claque n’y change rien !
Tel le rocher de Sisyphe, je me retrouve avec un trait d’arc en ciel qui n’est pas le mien !

Une autre anomalie spatio-temporelle serait elle à l’origine de ceci ! Il faut que je sache.
Ne pouvant quérir mon dragon encore endormi dans son antre secret, je devais me débrouiller.

Nous allons de ce pas nous adresser aux sages de ma guilde guilde secrète.
O « Will Smith » Glorieux gardien répond à mon appel et éclaire le jeune novice que je suis.
Un sourd et inquiétant bruit retentit au sein du manoir de la guilde.
Viens jeune gardien, pourquoi me fais tu quérir ? Tonna une voix brumeuse.
Encore impressionné par la prestance de ce preux gardien de légende, je balbutie !
Au grand « Will Smith », je ne sais ce qui se trame ! Je ne sais ce qui m’arrive !
Un lourd silence s’empara de la salle. J’attendais sa réponse.

Dans un halo de brume, il me prit le bras avec une force insoupçonnée pour un réincarné.
En allant ou nulle avant n’est parti ! Aux recoins du décalage, tu as chamboulé le temps.
Partout ou tu iras, tu attireras les affres du temps. Tu devras être à jamais sur ta garde.
A voir venir les objets d’un autre temps, prépare toi à aller au devants des aléas du temps.
Reste sur ta garde jeune gardien du temps endormi.
Ta tache dorénavant est de permettre aux humains un nouveau départ, après chaque décalage.


**Ce texte est ma participation au thème "Un nouveau départ" de l'atelier d'écriture Les impromptus littéraires , que vous trouverez ici
Il est une suite du précédant écris "Décalage horaire"

Décalage horaire

On se souvient tous de l’épopée du dragon et qu’il ne peut y’avoir qu’un seul dragon vivant.

Cette nuit salvatrice ou j’avais volé sur le dos du dragon pour rééquilibrer les rêves des hommes, il se produisit un événement inconcevable, car jamais envisagé par la guilde des anciens ni par aucun gardien du temps endormi.

En effet l’aube menaçait de se lever, et utilisant mes derniers pouvoirs magiques, je m’étais permis de figer le temps et le sommeil des hommes, pour que mon dragon ait le temps d’accomplir sa tache et sa destinée.
Ayant trop compté sur mes capacités affaiblies par tant de cauchemars horrifiants, je m’étais endormi… et cela a eu pour effet de produire un décalage horaire, un décalage dans le temps et un décalage dans les dimensions spatio-temporelles.

A mon réveil j’étais toujours sur son dos, dans son refuge secret.
Seulement j’en voyais deux, un peu comme deux fantômes. Qu’est ce donc !?

J’étais comme abasourdi, ma vue parvenait difficilement à voir les choses.
Parfois je distinguais les objets dans plusieurs endroits à la fois, mais un seul était tangible.
Je ne savais pas encore si j’étais en plein rêve, en plein cauchemar ou bien éveillé.
Pourtant j’avais bien appliqué mes enseignements de la guilde des anciens gardiens et je m’étais pincé la main douloureusement !
Cela ne m’avançait guère.

Le dragon était dans une sorte de stase, je ne pouvais savoir qu’il était vivant que par ce lien magique qui m’unissait à lui et grâce auquel je pouvais faire appel à travers mes pensées.
Il ne me répondait pas et ce n’était pas dans ses habitudes.

Marchant pour découvrir ce repère de dragon si secret que nul n’en avait connaissance, je m’apercevais qu’en marchant, je me voyais marcher !!
Difficile à expliquer.
Comment cela se peut il ? Même dans ce monde magique ou les règles n’obéissent à rien d’autres que de la magie !
Voyez vous : en marchant, je voyais mon parcours, mon point d’arrivée et surtout me voyant marcher ! Un peu comme si j’étais arrivé et je me voyais y arriver au ralenti.
Mes enseignements ne m’avaient pas préparé à cela.
Ce décalage horaire, ce décalage dans le temps et dans les dimensions spatio-temporelles me faisait perdre un sacré temps. Mais qu’importe il fallait que je sache si l’humanité avait survécu à ce voyage dans les méandres de ses cauchemars, si « je suis une légende » comme dirait un illustre gardien nommé Will smith !
Je n’en revenais toujours pas !!

Avant tout trouver une sortie !

Toujours ballotté entre l’instant présent et l’instant d’après, je me fiais à l’architecture de ce lieu majestueux pour y découvrir une issue.
Arpentant d’immenses allées de la taille du dragon endormi, je guettais ici et la des signes incertain de ses allées et venues passées pour me guider.
Je sentais enfin un air marin froid, et rude qui me piquait la peau.

Ca y est enfin j’apercevais une étrange lueur bleuté.

Qu’étais ce donc ? Et ou étais je ?
J’avançais toujours en me ballotant, mettant un temps infini pour avancer à travers quelques enjambées.

Ce que je vis me glaça le sang !
Je n’osais regarder tellement l’idée même annihilait la moindre de mes pensées.
Quel est donc ce mauvais sort que j’accuse !
Suis-je donc un si mauvais gardien du temps endormi pour subir pareil supplice.
Ho Mes illustres aïeux, glorieux guerriers sans tâches, que vous ais je donc fait.
Pourquoi faut il que cela m’arrive à moi dont le cœur n’as jamais failli.

J’étais en plein décalage horaire ! Non pas littéralement ! Mais physiquement !!

A la fois effrayant et magnifique, je contemplais l’inconcevable.
J’étais fait et refait !
Me voila coincé entre 2 temps, 2 moments, avant et après.

De par mes voyages dragonaut, j’étais accoutumé aux aléas du décalage quelqu’ils fussent.
Ballottement, nausées, somnolence, cette tendance à s’accoutumer à ce qui est défait un moment pour un autre temps et durait un certain temps.

J’étais dans deux endroits, en même temps !
Inouï et inimaginable !

Cette lueur bleutée provenait d’un mélange de lune et de soleil.
C’était magique et terrible de constater cela.
La première pensée qui m’anima, c’était de retrouver mon temps à moi.
Comment faire ? Que faire ?

Me concentrant d’une manière absolue, bien plus que bouda ou maître Yoda ne le pouvait,
Je scrutais mes alentours de ces moments.
Je pus ainsi voir un homme vivant parmi les siens la nuit, les voyant vivre dans leurs sommeils, il était sage car il décidait de son silence et avait tous les choix. il s’appelle « GODNAT ». Je le voyais biensur simultanément le jour et la nuit, un peu comme si ils étaient deux fantômes à cohabiter au même moment.
Me concentrant davantage, je vois l’oiseau « Shatki » dans ses déplacements de contrées en contrées, un cheval tiré par un arc en ciel allant a vive allure vers une double étoile ! que chevauche un certain Toncrate, cet homme qui « fais partie de la caste des hommes désynchronisés, tantôt lents, tantard rapides, qui peinent à partir quand d'autres sont déjà arrivés. » nommé Michel strogoff , non pardon je me trempe de pensée , celui-ci s’appelle Koroffstrogov.

C’est magnifique toutes ces pensées que j’intercepte dans ces deux moments pourtant injoignables, comme deux aimants, ne pouvant se toucher.

Il suffit, je m’arrête de me concentrer, j’ai peut être une idée pour laisser mon dragon endormi dans son antre magique et revenir à mon temps à moi.
Cet « arpenteur » de trait d’arc en ciel me fait jaillir l’idée lumineuse que j’applique sans hésiter la moindre petite « parsec » !

Dans un incroyable effort de pensée, bien plus que bouda et yoda réunis, je m’agrippe à ce trait de Toncrate, et me laisse tirer, peu importe ou j’atterrirais.
je ne serais plus en décalage horaire, ce décalage dans le temps et dans les dimensions spatio-temporelles.

Il ne sent pas ma présence, il ne peut pas me voir, pour lui je ne suis qu’un « trait ».

Sentant la fin du voyage proche, oui souvenez vous j’avais dis il y a quelques temps déjà que je ressentais en moi les variations du temps, et l’espoir des gens.
J’aurais voulu le prévenir, lui dire de faire attention, que si il ne lâchait pas prise, « il serait vert ! », il se retrouverait parmi ses copains qui seraient tous vieux !

Mais hélas je ne pouvais pas, je suis le gardien du temps endormi et ne peux guère influencer les événement à venir, que lorsque l’existence des hommes et de leurs espoirs sont menacées.

Je lâchais prise au moment opportun et me retrouve à mon temps, mon époque, bien après ce décalage horaire « impromptu ».


**Ce texte est ma participation au thème "Décalage horaire" de l'atelier d'écriture Les impromptus littéraires , que vous trouvez ici
J'en ai fait une suite de ma précédente participation intitulé "Sur le dos du dragon" que vous trouvez dans ce blog ici


vendredi 9 mai 2008

A Mon ami d’enfance.




Ma jeunesse et mon adolescence, je les ai passées auprès d’un ami cher à mon cœur.

Les souvenirs que j’ai partagés avec lui sont les meilleurs de cette partie de ma vie.

Ce sont des moments mémorables.

Il était mon confident, mon meilleur ami, mon frère de cœur.

Il n’y en a pas eu deux comme lui.

Il a partagé ma vie, ma famille, mes vacances.

C’était de même pour moi, j’étais un membre de sa famille.

Nous avons grandi ensemble.

Et puis un jour, la vie et peut être les décisions immature de l’adolescent que j’étais nous ont séparé.
Une séparation incisive, soudaine, brutale.
Je pleurais en silence ce frère de cœur que j’ai perdu de vue.
La douleur était vive et vivace et as mis du temps pour s’atténuer.
Mais il était toujours présent quelque part dans mes pensées.

Grandi et plus mur, je ne me souviens plus pourquoi cela est arrivé.

Dans les réunions familiales, on faisait souvent allusion à lui.
Mes parents, ma mère ne comprenait pas cette rupture soudaine
On me demandait de ses nouvelles, mais hélas je n’en avais pas, à mon grand regret.

Grandi et plus mur, je me rendais compte de son absence.

Une absence criante, car j’étais seul, sans lui à qui je me confiais.

Bien que j’étais son ainé d’un an, il était bien plus mur que moi.
Il était mon guide secret dans bien domaines, surtout sur les femmes.
Ou j’étais encore un jeune novice ravagé par la timidité.

Et il m’a bien manqué.

Tu m’as sauvé d’une boule ou je vivais.
J’étais l’enfant adoré, protégé et surtout surprotégé

Avec toi, j’ai découvert les gens, la liberté.
J’ai appris à sortir tout seul, avec toi.
J’ai appris à faire des achats, à marchander
J’ai appris à draguer ! Sans trop de succès alors que tu étais le roi !
J’ai appris tant de choses avec toi mon Ami.

Ami de passion et frère de cœur.

De l’enfant doré que j’étais, je suis devenu un homme.
Sans toi je serais devenu un tout autre.
Tu m’as tout donné et j’ai tout pris.
Je te dis Merci mon cher ami d’être l’homme que je suis.

Merci

mercredi 7 mai 2008

Sur le dos du dragon

La nuit où j'ai volé sur le dos du dragon.

Autant que je m’en souvienne, c’était il y a fort longtemps.

Nul autre homme n’a plus jamais refait ce voyage au cœur du temps.
Un seul humain avait droit à ce rare privilège, durant la vie d’un dragon.
Il devait être le gardien du temps endormi.
Très peu d’humains connaissaient l’existence de cette partie du temps

Ou il n’y avait que rêves, espoirs et parfois d’affreux cauchemars.
Un voyage inimaginable, dangereux et merveilleux.

J’en suis revenu transformé, je ressens en moi, les variations du temps, et l’espoir des gens.

Autant que je m’en souvienne, les humains ne faisaient plus que des cauchemars,
Inquiétants et terrifiants ou toute la noirceur de l’homme apparaissait.

Volant sur le dos du dragon, une chose incroyable s’est produite.
Ouvrant ses ailes jusqu’au firmament, il s’engouffra dans un océan de cauchemars.
La race des humains ne tenait qu’à notre réussite, l’erreur n’avait pas de mise.
Entendant les supplices de ma race, mon âme se consumait de douleurs.

Sûr de lui, le seigneur dragon volait à la vitesse de la pensée.
Un crachat de feu, irriguait la moindre pensée de chaleur et de gaieté.
Rien ne devait nous arrêter, contre cette guerre insensée, contre ces cauchemars angoissants.

L’aube menaçait de se lever, il fallait faire encore plus vite, dépasser les noires pensées.
En moi je sentais ma force m’abandonner, je ne pouvais supporter tant de désillusions.

D’un seul regard le dragon avait tout compris, il savait que le temps nous était compté.
Ouvrant alors sa pensée bienveillante, il aspira tous les noirs desseins et viles pensées.
Son souffle devint rocailleux et il émit des cris obsédants dans un jet de flamme inquiétant.

De mémoire d’homme et de dragon, cela ne s’était jamais passé.
Un événement occulté car l’humanité dormait, d’un sommeil ravagé.

Depuis cette nuit les rêves font de nouveau partie de la vie des hommes.
Redonner l’espoir est notre tâche à tous les deux depuis la nuit des temps.
Ayant accompli sa tâche, le dragon retourna dans son refuge secret.
Guettant à travers les rêves des humains, les cauchemars les plus inquiétants,
Œuvrant pour la paix des hommes et de leurs espoirs, car il sait que de cette noirceur
Naissent les dragons, et qu’il ne peut y’ avoir qu’un seul dragon vivant.

** Texte de ma participation aux Impromptus Littéraires de cette semaine, portant sur le thème : "la nuit où j'ai volé sur le dos du dragon"

Souvenirs d’ado : Caroline

En me baladant à travers les profils d’amis avec je ne sais quelle profondeur d’amis ! Sur Facebook, Un nom m’est subitement apparu « Caroline.Parent »

J’en étais surpris et heureux de l’avoir trouvé, mais étais ce bien la personne à laquelle je pensais.

A la vue de ce nom, les souvenirs m’ont submergé.

En regardant sa date de naissance sur son profil, j’ai tout de suite su que c’était bien elle.

Elle avait 13 ou 14 ans et moi 6 ans de plus, mais elle était bien plus mature que moi !

Je l’ai connu au cours d’un diné que mes parents avaient organisé pour faire connaissance avec les siens.
Ce n’était pas nos amis, ils étaient ceux d’un « cousin ». Mais le désir de les connaitre m’animait.
Je ne me souviens pas de ce diner particulièrement.

Mais d’elle je garde un souvenir très vivant.

Cette soirée je l’ai passé à ses cotés, encore timide, je ne savais pas trop quoi dire.
Mon expérience avec les nanas était plus que limité, mais elle me plaisait beaucoup.
Dans mon souvenir encore vivace, elle était fâchée car elle avait manqué une soirée avec ses amis.

Nous avons regardé un film de john travolta : « Staying alive ».
Un film que j’adorais beaucoup et qui lui avait plu aussi.
On a par la suite longuement discuté et j’avais passé un moment fort agréable auprès d’elle.
J’avais apprécié cette soirée à faire sa connaissance, et voulais la revoir encore et encore.

La soirée finie, je notais son adresse avec soin, dans l’espoir de la revoir.

Je n’ai jamais réussi à la revoir, je me heurtais au barrage du dit « cousin ».

J’en parlais à mes parents, de mon désir de revoir cette jeune femme.

Mais je n’avais de la part du dit « cousin » que promesses sans lendemain.
Jamais je n’ai eu l’occasion de la revoir, pourtant elle a hanté mes pensées longuement.
Jamais je n’ai pardonné au dit « cousin » de m’avoir pris cette chance que j’avais de la connaitre.
Jamais je n’oublierai la méchanceté gratuite du dit « cousin ».

D’ailleurs voila bien des années que je ne lui adresse plus la parole !

Mon cœur battant la chamade d’avoir retrouvé cette personne tant désirée,
Milles pensées foisonnent en moi ! Se souviendra-t-elle de moi ?
Elle avait à peine 13 ou 14 ans et moi j’en avais 6 de plus.
Je m’enhardis, et l’ajoute comme amie, en espérant qu’elle accepte ma demande.

Peut être alors que mon vœu de la revoir sera exhaussé

mardi 6 mai 2008

Monique, Monica

Je ne sais pas quel âge j’ai.
7, 8, 9 , 10 mais guère plus de 14 ans, j’en suis sur.
Enfant, ado en devenir, une image revient sans cesse du fond de ma mémoire.
Je suis à Marrakech, en vacance avec ma famille.

Nous sommes à l’hôtel, toujours le même par habitude et peut être pour y rencontrer les mêmes gens.
Dans mon souvenir, je joue dans la piscine avec une petite fille française qui s’appelait Monica (ou Monique).

Son adresse, ses parents l’avaient bien donné aux miens, mais mes parents l’ont perdue !
Ils ne savaient pas que je ressentais une profonde amitié envers elle.
Je jouais, je m’amusais, j’étais heureux de l’enfant que j’étais, à ses cotés.

Je ne sais pas pourquoi j’y pense, pourquoi je m’en souviens.
Je ne sais même pas ce qui m’a tant marqué, pour que je m’en souvienne encore.
Certes je ne m’en souviens que par intermittence, mais c’est toujours un plaisir que d’y revenir.

Aujourd’hui, je ne sais pas qui elle est, ce qu’elle est devenue.

Certainement une très belle femme, car déjà dans mes souvenirs elle était une très jolie petite fille et elle était mon amie.

Elle doit avoir la trentaine, beaucoup moins que moi qui en ai 36, j’en suis certain.

Il paraît que l’on retrouve des gens par internet.
C’est vrai sur facebook j’ai bien retrouvé des ami(e)s de lycées, mais je savais qui ils étaient, et puis le lycée ! Ce n’est pas si loin pour un jeu de mémoire.

L’enfance par contre …c’est toute une histoire.

Un jour … peut être viendra t’elle sur cette page, ou des amis à elle lui en feront part.

lundi 5 mai 2008

Retrouvailles avec Nadia.

Connecté sur un site de rencontre, je reçois un message de mon amie Nadia.
C'était assez surprenant qu'elle m'ait retrouvé sur le même site ou on s'était connu en 2004.
J'en garde un délicieux souvenir.
On s'était rencontré quelques fois et passé ensemble un samedi très agréable.

Elle est divorcée et est toujours célibataire.
Aujourd'hui, je l'ai rejoins parmi le clubs des divorcés.

Cette rencontre providentiel me fait vraiment plaisir, car je n'ai jamais voulu la perdre de vue.
C'est une personne très gentille qui mène une paisible vie de professeur.

J'ai connu mon ex femme quelques semaines après ma dernière rencontre avec Nadia.
Je n'imaginais pas alors que nous allions nous perdre de vue et nous retrouver par la suite.
Je peux plus la comprendre pour avoir vécu des souffrances similaires.
Certes les expériences individuelles ne se ressemblent pas , mais la souffrance est pareille.

J'espère qu'un jour elle aura droit au bonheur qu'elle mérite.
C'est une femme qui a beaucoup souffert et pour laquelle j'ai une grande compassion.
C'est une amie qui désire être aimée mais qui est assez solitaire.

Nous avions fait l'amour une fois et je ne cache pas que le souvenir de son corps frêle a longtemps accompagné mes pensées et mes fantasmes.
Je serai content de la revoir, et c'est une amie que j'aimerais garder.